samedi 18 mai 2013

Jour 18 - Les Rousses / Nancy via le Golf de Bournel

Le dernier jour, mais d’entrée je préviens : the last but not least. La niaque au petit matin comme au premier jour et pas spécialement l’envie d’en finir. Plutôt l’envie de passer encore une belle journée et ce sera avéré.
Tout d’abord, phénomène oublié, le soleil est de sortie très tôt le matin. Je décolle à 8h30 car le programme est chargé et sera vite perturbé.

A 2 reprises, je suis obligé de rebrousser chemin in extremis sur des routes forestières enneigées qui se terminent en altitude et à l’ombre. Une épaisse couche de neige résiduelle de la précédente saison hivernale empêche tout passage motorisé. C’est plus d’une heure ainsi consommée mais pas franchement perdue. Il s'agit là d'une expérience comme une autre.
 
Lors d’un retour arrière, j’en profiterai pour discuter avec un piéton retraité faisant son plein de forme et pour l’embaucher en qualité de photographe. Je reprendrai les manettes pour tenter une photo « clin d’œil » et poursuivrai calmement un nouveau parcours pour tenter ma progression vers le nord.
 
Une usine en pleine nature après quelques lacets joueurs m’interpelle. D’abord pas sa taille très importante, puis par son look, puis par sa matière traitée. Il s’agit de panneaux de signalisation « Signaux Girod ». Bravo, j’en ai besoin, j’en consomme volontiers ! Merci Girod pour m’avoir conduit jusqu’ici …


Plan suivant, je tombe en rase campagne sur 3 motards allemands en panne et en Harley Davidson. Je ne peux les dépanner et n’ose leur adresser le conseil de rouler avec des allemandes (no problem with BMW), pas plus que je ne lâcherai une vanne sur le silicone dont ils ont besoin et que je ne détiens pas … sur moi !




Toujours en pleine forme, je fais une halte à Ornans et pose devant le Musée Courbet. C’est une collaboratrice du Musée sortie pour sa pose cigarette qui fera la photographe cette fois.
M'est ainsi donné l’opportunité pour la questionner sur la présence ou non de l’origine du monde ici. Sourire, je sais très bien où cette œuvre est habituellement abritée. Je me pose quelques minutes à la terrasse d’en face et profite de cette pose coca pour prévenir le domaine de Bournel, mon dernier golf, de mon retard.
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J'arrive effectivement 30 minutes après l'heure théorique de mon départ. Le chemin d'accès est bleuffant : l'arrivée sur le parking, le proshop et le complexe dans sa globalité. L'hôtesse me signale que je joue avec un membre de l'association sportive qui termine de déjeuner et qui se prénomme André.


Je découvre également Marie, la Directrice-Adjointe et une dernière fois j'offre les "Chocotee" qui auront traversé la France et qui auront toujours le même succès.

André est webmaster de l'AS et me prend en charge jusqu'à me fournir un chariot.


Nous ferons ensemble ce parcours qui m'est d'entrée apparu magique au point de dire très rapidement à André : "c'est fou d'avoir fait un tour pareil pour arriver là".


L'émotion et la fatigue seraient un bon prétexte pour justifier un parcours peu performant de ma part malgré les indications d'André au classement à 1 chiffre.
Je ne verrai pas le Marquis absent ce jour, mais la Marquise à cheval sur le parcours. Du jamais vu jusqu'alors. Un coup de vestiaire, un ultime rechargement du matériel sur la moto,
un "au revoir" à André au bar : je reviendrai c'est sûr.
Le GPS m'indique 150 km pour le retour au domicile. Nancy est atteint à 21h.